Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Antoine Savignat
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Brigitte Kuster

L’article L. 111‑6‑1‑1 du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, les mots : « , à défaut, » sont supprimés ;

2° Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Le président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d’habitat ou le maire peut refuser ou soumettre à conditions l’autorisation mentionnée au premier alinéa du présent article lorsque les locaux à usage d’habitation créés sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité des occupants ou à la salubrité publique. »

Exposé sommaire

À ce jour, les maires ne disposent de moyens suffisants pour bloquer les divisions pavillonnaires.

Cet article permet ainsi de renforcer les pouvoirs des élus locaux (maires ou présidents d’EPCI) en leur permettant de refuser de délivrer une autorisation préalable aux travaux à quiconque est susceptible de porter atteinte à la sécurité des occupants ou à la salubrité publique.

Il tient d’insister sur ce point : le rôle des maires dans la lutte contre les divisions pavillonnaires. En effet, les communes les plus touchées ont des caractéristiques communes. Elles jouissent généralement d’une forte attractivité locative du fait d’une desserte de transports en commun, d’une intervention publique dans les quartiers proches grâce au plan de rénovation urbaine créant des « effets de report » sur les quartiers pavillonnaires proches, mais aussi de la proximité d’industries et d’aéroports qui font peser des contraintes sur le marché immobilier.

Or la multiplication des divisions pavillonnaires emporte de lourdes conséquences économiques et sociales à la charge des maires. Cet amendement en prend acte en prônant le renforcement du pouvoir de ces derniers.