Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Laure de La Raudière
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Maurice Leroy
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Franck Riester
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député André Villiers
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Le B du II de l’article L. 34‑9‑1 du code des postes et des communications électroniques est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, les travaux ayant pour objectif l’installation d’un ou de plusieurs opérateurs sur un équipement existant, ne relèvent pas du régime prévu aux deux alinéas précédents, dès lors que le support ne fait pas l’objet d’une extension ou d’une rehausse substantielle. »

Exposé sommaire

Depuis la loi n° 2015‑136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques, les opérateurs ont l’obligation de déposer un dossier d’information en mairie deux mois avant la demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable ou permis de construire) pour toute construction ou modification de sites mobiles. Ce dossier vise essentiellement à divulguer des informations relatives à l’exposition aux ondes. Cette étape a considérablement alourdi et ralentit les procédures administratives des opérateurs notamment dans le déploiement des nouvelles technologies (4G) et cela va s’accroitre avec le déploiement de la 5G qui reposera notamment sur des « small cells ».

Cela ajoute une complexité inutile compte tenu du fait que ces modifications doivent obtenir un avis ou une autorisation de l’ANFR qui a pour mission, entre autres, de veiller au respect des valeurs limites d’exposition du public. Elle apporte de ce fait déjà une garantie sur le respect de la réglementation en vigueur. Il est donc proposé d’exclure les travaux qui n’emportent pas de modifications substantielles visant à accueillir un nouvel opérateur et d’exonérer du DIM les travaux de partage d’infrastructures qui n’emportent pas de modification substantielle du site.

Aujourd’hui, que ce soit l’ajout d’une technologie (par exemple le passage de la 3G à la 4G) ou d’un nouvel opérateur sur un site existant, cela est systématiquement considéré comme une modification substantielle du site indépendamment de la réalité des travaux effectués, est donc soumis au dépôt d’un nouveau DIM.

Il est ici proposé de ne soumettre cette obligation qu’aux constructions de nouveaux sites et pas aux ajouts de technologies ou d’opérateurs qui ne nécessitent pas de travaux importants. En revanche, un changement de technologie avec une modification de l’exposition aux ondes (par exemple passage 3G-4G) serait toujours considérée comme une modification substantielle soumise au dépôt d’un nouveau DIM.

Cet amendement ne concernerait donc que les modifications légères du site pour des aménagements d’accès ou d’armoire électrique par exemple.