Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Titre XX : Renforcer les droits collectifs, et mettre fin à la précarité sociale et économique des journalistes pour lutter contre les fausses informations

Article XX

Après l’article 2 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, il est inséré un article 2 ter ainsi rédigé :

« Art. 2 ter. – Tout usager de la presse, tout abonné est invité à donner son avis sur la ligne éditoriale des publications.

« Les titres de presse sont encouragés à publier des avis critiques de leurs lecteurs.

« Ils tiennent compte de ces avis et prennent la peine d’y répondre. »

Exposé sommaire

La défiance envers les institutions publiques touche aussi les médias. Le reproche le plus fréquemment formulé concerne la collusion des médias avec les sphères de l’argent et la docilité de ceux-ci envers les politiques publiques majoritaires.

Ce sont des critiques qui nous animent aussi, dans l’observation attentive que nous faisons du traitement médiatique de sujets allant à l’encontre des intérêts de la classe dominante.

Or, malgré cette méfiance du public, malgré les alertes formulées depuis quelques décennies par RSF, rien ne change.

Nous pensons que le fait de donner le droit aux lectrices et lecteurs permettra aux comités de rédaction de connaître les défauts de leurs publications, et d’affûter leurs analyses et méthodes de travail.

Le droit à l’information est en effet particulier : par son utilité commune, il s’apparente à une mission de service rendu au public. La mise en place de modalités de contrôle par les citoyen·ne·s nous semble alors devoir ressembler aux modalités de contrôle existant dans la vie démocratique.