- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la liberté de choisir son avenir professionnel (n°904)., n° 1019-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Il est mis en place un référent mobilité dans chaque centre de formation d'apprentis.
Il s’agit de passer d’une logique de projet ponctuel à une véritable stratégie d’établissement sur cette question, notamment en mettant en place un poste clairement dédié de « réfèrent » et en sanctuarisant des financements spécifiques dans le budget du CFA (au moment par exemple du renouvellement de la convention quinquennale des CFA).
Le rôle des « référents mobilité » au sein des CFA doit être de créer un lien permanent avec les acteurs. Ils sont en contact avec la plateforme régionale quand elle existe, le personnel du CFA, les apprentis, les entreprises et les partenaires étrangers. Ils doivent également être formés pour assurer à la fois un soutien stratégique et logistique. Les compétences à développer, dans l’idéal, sont tout sauf négligeables : compétences à caractère social (adaptabilité, réactivité, autonomie), une analyse et une compréhension des contextes et des enjeux différents, des jeux d’acteurs complexes, et des compétences en termes de communication (bi/trilingue), de pédagogie, de gestion administrative et financière, de logistique, de management et également dans le numérique. Il convient donc de construire et de prévoir la mise en place d’un parcours de formation spécifique pour les « référents mobilité » (en formation initiale comme en formation continue), qui pourra comprendre une période de mobilité.
On constate que 73,3 % des directeurs répondant à l’enquête ont une fonction « référent mobilité » dans leur CFA avec 58,3 % qui sont des référents occasionnels, 37,5 % à temps partiel et seulement
4 % à temps plein. 26,7 % des directeurs qui ont répondu n’ont pas de « référent mobilité » dans leur CFA.