Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 15 juin 2018)
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Jean-Charles Taugourdeau

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet article aménage le bonus-malus relatif aux contrats courts. Ainsi, les contributions versées par les employeurs à l’assurance chômage dépendront du nombre de fins de contrats actées. L’objectif affiché par le gouvernement par une telle disposition est d’inciter les employeurs à allonger la durée des contrats.

En parallèle, le gouvernement a imposé la négociation - pour toutes les branches professionnelles- de la modération de l’utilisation des contrats courts avec une appréciation des résultats d’ici au 31 décembre 2018.

Sans même attendre ces retours, cet article impose un système qui met à mal les entreprises ayant recours aux contrats courts. Si la nécessité d’éviter ce type de contrat est louable, l’article 29 stigmatise les entreprises y ayant recours. En effet, il impose un dispositif général et contraignant peu adapté aux besoins de branches professionnelles spécifiques. Par exemple, pour les activités relatives à la propreté, le recours à ces contrats courts est nécessaire pour répondre aux exigences des clients.

De surcroît, certaines entreprises ont recours aux contrats courts d’insertion : leur politique d’intégration se verrait dès lors mise à mal.
Le présent amendement propose donc de supprimer cet article afin de laisser aux entreprises la marge de manœuvre nécessaire pour adapter leur politique dans ce domaine.