Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 12 juin 2018)
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de madame la députée Nathalie Bassire

I. – Supprimer l’alinéa 2.

II. – En conséquence, supprimer les alinéas 42, 45, 49, 50, 53, 62, 108 à 114, 121 à 124, 170 et 173.

Exposé sommaire

Le passage d’une logique de droits calculés en heures de formation à celle de droits calculés en euros se fera au préjudice des titulaires de comptes personnels à la formation.

En effet, cela revient à convertir les droits, stockés sur le CPF, au taux de 14,22 euros par heure. Or, la moyenne du coût horaire des formations était plutôt de 30 à 40 euros, avec des pics à 50 euros et plus dans certaines branches.

Cela veut dire que les salariés auront moins de droits. Il faudra attendre quatre ans pour pouvoir suivre une formation qualifiante et intéressante, alors qu’auparavant, deux à trois années suffisaient pour accumuler le crédit requis.

L’objet de cette loi est de favoriser l’accès à la formation professionnelle pas à le dégrader. Le calcul du compte en euros s’accompagnera d’une perte de droits. Nous ne pouvons y souscrire, c’est pourquoi cet amendement propose de supprimer cette disposition du texte.