Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Michèle Victory
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
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Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
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Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier

Substituer au mot :

« choisir »

le mot :

« subir ».

Exposé sommaire

Le projet de loi s’intitule « projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Au-delà du fait que notre longue discussion dans cet hémicycle a bien démontré que salariés et demandeurs d’emploi auront plutôt à subir leurs parcours professionnels avec moins de droits et moins d’accompagnement suite à la probable adoption de ce texte, ce titre nous choque. Il nous choque en ce qu'il laisse entendre que toute trajectoire ne serait que le fruit d’un choix personnel et objectivé de chaque individu. 

Vous faites totalement fi des déterminismes sociaux, des différences structurelles qui existent entre les individus en fonction de leurs origines sociales et qui expliquent parfois, et même souvent, les différences de trajectoire. 

L’égalité ne consiste pas à mettre tout le monde sur la même ligne de départ puis à regarder chacun faire son chemin mais bien à combattre des inégalités structurelles. Par exemple, ce n'est pas parce que vous désintermédiez tout l'appareil de formation et que vous laissez l'individu libre de faire ce qu'il veut avec son smartphone que la personne la plus éloignée de la formation va soudainement découvrir une appétence particulière à se former. 

Avec votre titre, vous considérez donc que le salarié qui demain se retrouverait au chômage l'aurait choisi car il aurait fait les mauvais choix. Ce n'est pas tout simplement pas acceptable.