Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 13 juin 2018)
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer les alinéas 178 à 180.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à supprimer l’abrogation du Congé Individuel de Formation (CIF). En effet, de l’avis de l’ensemble des partenaires sociaux, ils s’agit là d’un dispositif qui fonctionne puisqu’il permet chaque année à près de 30 000 salariés, dont la vaste majorité sont ouvriers ou employés, de bénéficier de formations permettant une ré-orientation professionnelle. Ainsi, selon une récente étude du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels, 67 % des salariés ayant bénéficié du CIF occupent une fonction en rapport avec la formation suivie dans les 12 mois qui suivent cette formation. Contrairement au nouveau Compte professionnel de formation (CPF) introduit par ce projet de loi et dont le champ est particulièrement restreint, le CIF permettait au salarié d’accéder à un niveau supérieur de qualification à sa seule initiative et en gardant son salaire, constituant ainsi une véritable avancée sociale.

L’abrogation du CIF pose par ailleurs la question de l’avenir des 17 Fongecif, dont les principales missions (conseiller les salariés, financer leurs projets et veiller à la qualité de l’offre) sont remises en cause et alors que l’étude d’impact reste muette sur ce sujet, comme le souligne l’avis du Conseil d’État.