Fabrication de la liasse
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Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen

I. – Compléter l’alinéa 72 par les mots :

« en tenant compte de la spécificité des métiers et des besoins de certains secteurs ».

II. – En conséquence, procéder à la même insertion à la fin de l’alinéa 89.

 

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à garantir une perspective d’évolution de carrière à l’ensemble des salariés.

Il permettrait d’octroyer des financements « fléchés » sur certains secteurs dont les besoins en professionnels diplômés sont cruciaux et dont les formations sont longues et couteuses.

Pour exemple, dans le secteur médico-social, la formation préparant au Diplôme d’État d’aide-soignant représente 1 435 heures d’enseignements théoriques et pratiques, sur 41 semaines, pour un coût d’environ 4 000 euros (hors salaires).

Quant à la formation préparant au Diplôme d’État d’infirmier, elle représente 4 200 heures d’enseignements théoriques et pratiques, réparties sur 3 ans, à raison d’un coût annuel de 7 000 euros (hors salaires).

Ainsi, le financement devrait prévoir une contribution dédiée au CPF de transition suffisante pour couvrir les besoins en formation du secteur médico-social à l’intérieur de la contribution de 0.75 % de la masse salariale dédiée au financement de la formation professionnelle.

L’objectif est de permettre aux professionnels de santé d’utiliser le CPF de transition pour « changer de métier ou de profession »,

Ainsi, la prise en compte des spécificités des métiers et des formations liées au secteur des EHPAD, de l’aide à domicile et plus largement de la santé, permettrait de garantir les besoins en salariés soignants diplômés, formés et qualifiés dont la France a tant besoin dans les années à venir.