Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 15 juin 2018)
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
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Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
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Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Xavier Breton
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Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
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Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député David Lorion
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Photo de monsieur le député Éric Pauget
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Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de monsieur le député Robin Reda
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Photo de monsieur le député Bernard Reynès
Photo de monsieur le député Antoine Savignat
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Jean-Charles Taugourdeau
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Éric Woerth

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

La suppression de la compétence générale des régions en matière d’apprentissage crée beaucoup d’incertitudes.

- On comprend mal comment 400 branches en cours de restructuration pourraient mieux piloter l’apprentissage que 13 grandes régions organisées : sur l’ensemble du paysage, une minorité de branches est actuellement capable de remplir ses nouvelles missions (fixer le coût au contrat et organiser la GPC sur le développement de l’apprentissage). Quant aux futurs opérateurs de compétences supposés leur fournir un appui logistique, ils changent totalement de métier et risquent de traverser une période d’adaptation. Or, les années récentes ont montré à quel point l’incertitude était préjudiciable à l’apprentissage.

- La compétence de régulation par la péréquation territoriale dont héritent les régions ne mobilisera pas assez de moyens pour leur permettre de compenser les effets de la réforme : fermeture de nombreux CFA dans les territoires fragilisés (notamment outre-mer et dans les zones rurales), menace sur certains métiers dont le coût au contrat ne sera pas du tout rentable.

- La fin de la responsabilité des régions met en péril la pérennité du dispositif des aides aux apprentis : ces aides ne figureront pas dans le coût unique du contrat et ne pourront pas être prélevées indéfiniment sur les fonds propres des régions (équipement, mobilité internationale, garantie sociale…). Il en est de même des coûts « qualité » (innovation pédagogique, numérisation…) ou des investissements concernant l’immobilier et les équipements que les 180 M€ de TICPE ne permettront pas soutenir de manière satisfaisante.

- Se pose enfin la question de la résilience de la future offre de formation en apprentissage à la conjoncture économique : les régions peuvent faire office de tampons face aux crises, ce qui ne sera pas le cas des futurs organismes de formation dont la pérennité dépendra directement de la santé économique des secteurs concernés.

Pour toutes ces raisons, il est déraisonnable de transférer cette compétence de l’apprentissage dans les conditions d’impréparation du projet de loi.