Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 16 juin 2018)
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon

Après l’article L. 4624‑1 du code du travail, il est inséré un article L. 4624‑1‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 4624‑1‑1. – Tout demandeur d’emploi bénéficie d’un suivi individuel de son état de santé assuré par le médecin du travail et financée par son dernier employeur.

« Ce suivi comprend une visite médicale effectuée après la perte d’emploi par le médecin du travail, organisée et financée par le dernier employeur. Cette visite donne lieu à la délivrance d’une attestation. Un décret en Conseil d’État fixe le délai de cette visite. Le modèle de l’attestation est défini par arrêté.

Exposé sommaire


Dans un avis de 2016, le Conseil économique, social et environnemental, troisième assemblée de la République, rappelait que la perte de l’emploi était un choc psychologique suffisamment grave pour avoir des effets néfastes sur la santé des privés d’emploi. La perte de l’emploi est selon le CESE un traumatisme psychologique pouvant conduire à un état de stress post-traumatique et à l’augmentation des maladies cardio-vasculaires notamment.

Il faut aussi rappeler que chaque année, 40 000 personnes meurent des causes directes et indirectes du chômage.

Les auteurs de cet amendement entendent donc permettre à tous les privés d’emploi d’accéder de droit à une visite et un suivi auprès de la médecine du travail.

Il s’agit d’une question de santé publique d’abord et de la reconnaissance sociale des privés d’emploi ensuite. L’accès à la médecine du travail est selon les auteurs de cet amendement un moyen d’assurer l’intégration sociale des privés d’emploi.