Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 15 juin 2018)
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Par le présent article, le conseil d’État pourrait choisir seul :

le taux des contributions et de l’allocation d’assurance chômage,
les conditions et limites du cumul entre allocation d’assurance et revenus tirés d’une activité occasionnelle ou réduite, ainsi que prestations de sécurité sociale ou d’aide sociale,
en lieu et place des organisations représentatives d’employeurs et de salariés (exception faites du secteur des entreprises du bâtiment et des travaux publics privées d’emploi par suite d’intempéries).

Le gouvernement pourrait ainsi lui même majorer ou minorer les taux des contributions en fonction de la nature du contrat de travail, de sa durée, du motif de recours à un contrat d’une telle nature, de l’âge du salarié ou de la taille de l’entreprise.

Il se réserve également le droit de mettre fin au dispositif qui permet de cumuler une activité réduite (souvent précaire et peu rémunérée) avec l’ allocation d’aide au retour à l’emploi – ARE ou l’équivalent.

Or, cette possibilité de cumul bénéficient aux personnes qui enchaînent des contrats courts et mal rémunérés et leur évite une trop grande précarité. Si ces situations de précarité doivent être à tout prix évitées, ce n’est pas en supprimant ce droit qu’il sera réglé. Bien au contraire. Des travailleurs sociaux nous alertent sur les risques que cela représenterait.

Cet article est une atteinte à la gouvernance paritaire de l’assurance-chômage. Nous en demandons la suppression.