- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la liberté de choisir son avenir professionnel (n°904)., n° 1019-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Le présent article entend supprimer le Conseil national de l’insertion par l’activité économique.
Rappelons que ce conseil, placé auprès du Premier ministre, se compose de 9 représentants de ministres, d’un représentant de Pôle emploi, de personnalités compétentes, de 9 élus (de différents échelons) et de représentants des organisations syndicales. Le Conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président. Il peut proposer des études et initiatives. Le Gouvernement peut le consulter sur les questions relatives à l’insertion par l’activité économique et aux politiques de l’emploi. Enfin ce conseil travaille en lien avec les structures d’insertion, les réseaux associatifs et l’ensemble des secteurs socio-économiques.
Supprimer ce conseil revient à se passer d’interlocuteur légitime sur ce sujet pourtant essentiel. L’exposé des motifs du projet de loi promet la création prochaine d’un Conseil national de l’inclusion dans l’emploi (CNIDE) mais nous n’en connaissons ni les contours ni la date de création. Pourquoi dans ce cas ne pas prolonger l’existence du CNIAE jusqu’à la date de création du CNIDE ? La présente loi risque d’être appliquée par différents décrets sans que le gouvernement ne dispose de cet interlocuteur pourtant reconnu comme compétent et particulièrement actif.
Nous refusons de donner notre blanc seing au gouvernement.