Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 16 juin 2018)
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon

À l’alinéa 3, substituer aux mots :

« deux cent cinquante »

le mot :

« cinquante ».

Exposé sommaire

La désignation de référents sexisme parmi les membres du comité économique est social et économique est un progrès, mais le seuil d’effectif à partir duquel cette mesure s’appliquera, la limite à un nombre pas assez important de salariés trop faible .

En 2014, 42 % des salariés français travaillaient dans une entreprise de plus de 250 salariés.

Or, les actes de sexisme et l’inégalité professionnelle ne s’y limite pas. Toutes les entreprises, y compris les petites et moyennes, sont concernées. Selon la dernière enquête du conseil supérieur de l’égalité professionnelle, 80 % des femmes salariées considèrent être régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes au travail. Et ce fait massif se déroule sur tous les lieux de travail.

On ne comprend pas bien pourquoi les salariés de PME devraient être moins protégés que les salariés d’entreprise grandes et intermédiaires.

Cette rupture d’égalité face à la protection contre le sexisme réduit fortement l’impact d’une telle mesure. C’est une rupture d’égalité entre salariés mais aussi entre territoires :

L’ile de la Réunion, ne comptant que 18 entreprises de plus de 250 salariés, est quasi exclue d’une telle mesure d’égalité.

Nous souhaitons étendre la lutte contre le sexisme aux entreprises de plus de 50 salariés.