Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 15 juin 2018)
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

À la première phrase de l’alinéa 75, substituer au taux :

« 1 % »

le taux :

« 2,5 % ».

Exposé sommaire

À travers cet amendement, nous souhaitons renforcer les obligations financières des employeurs au titre de la formation professionnelle.

La contribution financière pour les entreprises d’au moins 11 salariés serait ainsi fixée à 2,5 % de la masse salariale, contre 1 % dans la rédaction actuelle du projet de loi. Ainsi, le taux prévu par le Gouvernement n’encourage pas les employeurs au développement des compétences et des qualifications au sein de l’entreprise.

Notons que les entreprises disposant de bons résultats en termes de formation de leurs salariés investissent bien au dessus de l’obligation légale. A titre d’exemple, les entreprises du secteur de la banque et de l’assurance investissent entre 4 et 6 % de leur masse salariale dans la formation de leurs employés. Un taux de 2,5 % paraît donc être un taux raisonnable.

Tel est le sens de cet amendement.