Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Gaultier
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Antoine Savignat

Rétablir le I de l’alinéa 1 dans la rédaction suivante :

« I. – L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail publie, au plus tard le 1er janvier 2021, une évaluation des risques de contamination des denrées alimentaires par migration de perturbateurs endocriniens depuis des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique. Cette étude évalue également les risques de contamination depuis des contenants alimentaires de substitution. »

Exposé sommaire

Les collectivités territoriales qui le souhaitent sont libres d’interdire les contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les services de restauration collective dont elles ont la charge. Plusieurs ont d’ailleurs déjà mis en oeuvre une telle interdiction (Strasbourg, Les Sables d’Olonne). Aussi, l’expérimentation prévue par l’article 11 ter - ne constitue en rien une expérimentation au sens de l’article 72 de la Constitution – mais aboutit à autoriser les collectivités à prendre des mesures qu’elles peuvent déjà prendre et n’apporte donc aucune solution à la question d’un éventuel risque pour la santé des contenants alimentaires de cuisson en matière plastique.

Afin de pouvoir faire usage, de manière raisonnée, du principe de précaution, il convient de disposer d’une évaluation des risques de migration des perturbateurs endocriniens depuis les contenants en plastique vers les denrées alimentaires en cas de cuisson, mais également d’une évaluation des mêmes risques en cas de contenant alimentaire de substitution, en inox par exemple ou en cellulose. Tel est l’objet du présent amendement.