Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Gaultier
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Antoine Savignat

À l’alinéa 3, substituer aux mots :

« en valeur et en volume »

les mots :

« , par produit, dans une limite de 34 % en valeur et de 25 % en volumes vendus, ».

Exposé sommaire

Les promotions tendent à brouiller la véritable perception du prix chez le consommateur et à accroître les volumes achetés au-delà des véritables besoins. Encadrer les promotions permet de redonner de la rationalité pour le consommateur, qui n’est pas seulement un acheteur mais aussi un citoyen, ce qui en soit est une forme de pouvoir d’achat. D’autre part, les promotions tirent à la baisse le prix du produit concerné par la promotion chez les concurrents du fait d’un mécanisme de concurrence qui favorise la « prédation » dans l’aval de la chaîne alimentaire et poussent ainsi les distributeurs à mettre sous pression leurs fournisseurs pour qu’ils compressent leurs propres marges. Cet effet pervers s’avère particulièrement destructeur pour les agriculteurs situés en amont de la chaîne et qui n’ont pas un pouvoir de marché suffisant pour contrebalancer avec la pression commerciale imposée par les acteurs en aval. Cette disposition du projet de loi est donc bienvenue, mais il est attendu à ce que des engagements chiffrés soient inscrits dans la loi, ce qui n’est pas le cas pour le moment alors que les annonces faîtes avant la publication du projet évoquaient un encadrement des promotions dans une limite de 34 % du prix et de 25 % des volumes vendus.