Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 18 septembre 2018)
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Éric Alauzet
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Grégory Galbadon
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Damien Pichereau
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :

« Les personnes physiques ou morales mentionnées à l’alinéa précédent sont également solidairement responsables du paiement des majorations prononcées à l’encontre du contribuable sur le fondement du c du 1 de l’article 1728, des b ou c de l’article 1729 ou de l’article 1729‑0 A, devenues définitives. »

Exposé sommaire

L’article 7 permet notamment de sanctionner les intermédiaires qui ont intentionnellement fourni une prestation permettant la réalisation d’une fraude fiscale.

Le texte actuel prévoit en effet qu’ils soient alors redevables d’une amende de 10 000 euros au minimum. Le montant de l’amende est porté, s’il est supérieur, à 50 % des revenus tirés de la prestation frauduleuse. Une telle amende à montant limité permet aujourd’hui aux intermédiaires concernés d’intégrer le risque dans le prix de leur prestation.

Cet amendement ajoute que les intermédiaires seront également solidairement redevables des pénalités fiscales à la charge du contribuable auteur de la fraude, comme cela est d’ailleurs prévu pour les éditeurs de logiciels, à l’article 2 du projet de loi.

Le fait d’être solidairement redevable de l’amende à laquelle peut être soumis le contribuable sanctionné est plus dissuasif et permet en outre de faire face au risque d’insolvabilité.

Le présent amendement a été suggéré par une ONG luttant contre la fraude fiscale.