Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 18 septembre 2018)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À la première phrase de l’alinéa 10 , substituer au taux :

« 50 % »

le taux :

« 150 % ».

Exposé sommaire

La France insoumise soutient le principe de sanction des intermédiaires favorisant la fraude fiscale. Nous avions par ailleurs déposé un amendement en ce sens lors de l’examen du PLF 2018 qui avait bien évidemment été rejeté par la majorité.

Certains cabinets d’avocats fiscalistes jouent en effet un rôle essentiel dans l’élaboration des mécanismes de fraude fiscale et participent à entretenir ce système qui ronge nos finances publiques et qui abîme le contrat social qui unit tous les citoyens.

Afin de faire en sorte que ces intermédiaires se recentrent sur d’autres activités que la fraude, il n’y a qu’une seule solution : la mise en place de sanctions réellement dissuasives en augmentant le plancher et le plafond de l’amende. D’ailleurs le Gouvernement reconnaît lui-même que les recettes récupérées seront marginales avec le montant qu’il a fixé.

Plutôt qu’une usine à gaz qui ne permettra que de sanctionner des « petits comptables » et non les services de conseil des grosses banques, il faut s’assurer que les sanctions soient suffisamment dissuasives pour que notre droit soit respecté.