- Texte visé : Proposition de loi relative à l'inclusion des élèves en situation de handicap, n° 1230
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
I. – À l’alinéa 2, substituer aux mots :
« aidants à »
les mots :
« éducateurs de ».
II. – En conséquence, procéder à la même substitution à la seconde phrase de l’alinéa 2 de l’article 7.
II. – En conséquence, aux alinéas 2 et 3 de l’article 2, à l’alinéa 4 de l’article 6 et à la fin de la seconde phrase de l’alinéa 2 de l’article 7, substituer au mot :
« aidant à »
les mots :
« éducateur de ».
Cette proposition de loi traite de l’inclusion scolaire des personnes en situation de handicap. Elle propose une série de mesures qui doit permettre une meilleure inclusion de ces élèves. Parmi elles, la question essentielle des personnels remplissant cette mission et dont je veux saluer ici l’engagement au quotidien.
L’amendement que nous proposons est essentiel car il revient sur la dénomination même du métier.
Vous nous proposez les termes d’ ’« aidant à l’inclusion scolaire ». En choisissant le terme d’« aidant », vous invitez les enfants à ne se percevoir que comme malades. De plus, cette terminologie constitue une régression pour les accompagnants eux-mêmes puisqu’elle fait disparaître l’image de « la personne qui fait avec » pour lui préférer celle de « la personne qui fait pour ».
A cette appellation mal choisie nous vous proposons de lui préférer celle d’« éducateur de l’inclusion scolaire ». Elle aurait pour avantage de coller à la réalité de ce qu’est le métier aujourd’hui et permettrait aussi de donner un vrai statut à cette profession.