Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Pierre Vatin

Après le mot : « concordance », la fin du deuxième alinéa de l’article 1649 quater E du code général des impôts est supprimée.

Exposé sommaire

La législation actuelle contraint les exploitants individuels BNC ou BIC à adhérer à des organismes de gestion agréée - OGA sous peine de voir leur bénéfice imposé sur une base majorée de 25 %.

A cette disposition, déjà inique dans son principe, s’ajoute l’obligation pour les entreprises adhérentes de se soumettre à un contrôle périodique et systématique qui présente toutes les caractéristiques d’un véritable contrôle fiscal et dépasse même la mission que l’administration elle-même serait en mesure d’exercer.

Cette situation est totalement injustifiable car, de leur côté, les entreprises soumises à l’IS (deux millions d’entreprises) échappent à ce contrôle.

Le présent amendement vise donc à supprimer les dispositions en matière d’examen périodique de sincérité réalisés par les OGA.

Dans l’esprit, il propose de mettre fin à une discrimination qui n’a pas lieu d’être, faisant cesser d’une part la présomption de fraude qui pèse à titre particulier sur les exploitants individuels BNC et BIC et d’autre part la mise sous surveillance permanente dont ces contribuables font spécifiquement l’objet.