Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Jean-Charles Taugourdeau

À l'alinéa 2, substituer au mot :

« décret »

les mots :

« l’autorité de régulation indépendante ».

Exposé sommaire

Il doit incomber à l’autorité de régulation indépendante de fixer le périmètre de régulationafin qu’elle puisse assurer la « juste rémunération des capitaux investis », conformément aux Articles R224‑3‑4 et R224‑10 du Code de l’Aviation Civile.
 
Cependant, la fixation du périmètre dans la Loi PACTE pour 70 ans, ainsi que le pouvoir accordé à l’État de fixer le périmètre de régulation par décret, privera le régulateur d’un rôle effectif dans la fixation des redevances et portera ainsi atteinte à l’Article 11 de la Directive sur les redevances aéroportuaires qui prévoit que le régulateur puisse approuver le niveau des redevances et intervenir en cas de désaccord entre le gestionnaire et les usagers.
 
En effet, l’autorité de la concurrence française s’est déjà interrogée sur la fixation des conditions de rémunération du capital – celles qui à notre avis comprennent le périmètre de régulation ainsi que le coût moyen pondéré du capital – dans des contrats de concession à des opérateurs privés « soulève la problématique qui a déjà été rencontrée dans le cas des autoroutes pour lesquels la tentative de mise en place tardive d’une régulation tarifaire pour prévenir la rente s’est rapidement heurtée à la rigidité des contrats de concession dont plusieurs clauses s’opposaient précisément à une telle régulation ».
 
Pour sa part, l’Autorité de Supervision Indépendante des redevances aéroportuaires a indiqué lors des discussions qui ont eu lieu dans le contexte des Assises du Transport Aérien qu’elle est en faveur du maintien de la réglementation actuelle qu’elle interprète de la sorte : le ministre en charge de l’aviation civile peut adopter un arrêté définissant le périmètre régulé et le niveau d’une éventuelle contribution. Mais également un contrat de régulation économique peut définir le périmètre régulé et le niveau d’une éventuelle contribution sur lesquels elle se prononce alors dans l’avis conforme qu’elle rend.
 
Le rapport sur le maillage aéroportuaire français par le Conseil Supérieur de l’Aviation Civile a également précisé que le mode de gestion avec capitaux privés, à caisse plus ou moins aménagée voire double caisse, comporte un risque que les profits dégagés par la partie non régulée soient divergés au-delà du territoire desservi afin de satisfaire à des objectifs de valorisation de l’aéroport court-termistes. Sur ce point, le rapport souligne qu’aux États-Unis l’American Aviation Actinterdit toute diversion des revenus aéroportuaires