Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le secteur aérien fait partie des secteurs à enjeux stratégiques et géostratégiques. Il convient donc que l’État conserve un pouvoir décisionnaire par une présence majoritaire.

Un certain nombre d’opérateurs privés sont montés en puissance. L’attributaire de l’opération qui nous est présentée est, compte tenu de la loi, difficile à prédire. Néanmoins, selon l’entreprise retenue, certaine d’entre elles pourraient détenir sinon une forme de monopole du moins un poids conséquent en termes de logistiques et de transports, secteurs à forts enjeux stratégiques pour le pays comme pour ses territoires.

En outre, le montage envisagé n’assure pas un gain suffisant voire lèse financièrement l’État à moyen et long terme.

Enfin, la vague de privatisation à laquelle le gouvernement entend se livrer a des visées court-termistes d’amélioration faciales des comptes publics sans entreprendre les nécessaires réformes structurelles qui, seules, permettront un assainissement des comptes publics. De surcroît, l’État se privera de dividendes de l’ordre de 150 millions d’euros pas an (soit la moitié des intérêts que rapporteraient le placement des 10 milliards d’euros escomptés des privatisations).