Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après le troisième alinéa de l’article L. 611‑7 du code de la propriété intellectuelle est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Si le salarié ayant contribué à l’invention est aussi enseignant chercheur, en activité ou en disponibilité, dans une université, la rémunération supplémentaire est versée à l’université qui l’emploie ».

Exposé sommaire

Les salarié·e·s inventeu·se·r·s peuvent, en fonction des conventions collectives existantes dans leur domaine, se voir verser des rémunérations complémentaires du fait de leur invention.

Or, les enseignant·e·s chercheu·r·se·s peuvent - bien souvent - parvenir à leurs résultats de recherche grâce au matériel qui leur est mis à disposition par l’Université, aux projets de recherche que celle-ci finance et à un travail d’équipe.

Pour cette raison, nous jugeons que les rémunérations complémentaires devraient être versées non pas aux salarié·e·s, mais bien aux Universités qui ont permis d’aboutir à ces résultats.

Cela va dans la même logique que les amendements précédents : la sphère publique est régulièrement dépouillée de ce qu’elle a produit : l’État investit dans le sens de l’intérêt général, mais ce sont des personnes privées qui récupèrent les fruits.

Au contraire, dans un souci de bonne gestion des finances publiques et de préservation de l’intérêt général, nous souhaitons valoriser le patrimoine immatériel de l’État. Cette préoccupation n’est pas neuve, puisqu’elle a conduit, en 2006, à la création de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État - qui a pu faire des préconisations par le passé allant en ce sens.