Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter l’alinéa 3 par les mots :

« au niveau national comme international ».

Exposé sommaire

Le 24 avril 2013 s’effondrait à Savar, dans la banlieue de Dacca, au Bangladesh, le Rana Plaza, un immeuble de 8 étages abritant 6 usines textiles provoquant la mort de 1 138 ouvriers et blessant plus de 2 000 parmi les quelque 5 000 qui y étaient employés.

Les circonstances de ce drame rappellent celui qui s’était déroulé il y a pourtant plus d’un siècle dans les mines de Courrières près de Lens : des travailleurs protestent contre les risques, ne sont pas écoutés et sommés de travailler tout de même au péril de leur vie, et la perdent.

Cela signifie que d’une région du monde à l’autre, un siècle de droit du travail peuvent être gommé d’un seul vol long courrier. L’impunité juridique et social qui est offerte à des multinationales françaises lorsqu’elles sous-traitent leur production dans des États qui jouent sur le moins disant social justifient en elles-mêmes la délocalisation.

Adoptée en 2017, la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneurs d’ordre va dans le bon sens pour mettre les entreprises françaises face à leurs responsabilités internationales.

Pour aller plus loin dans la responsabilité juridique des entreprises françaises, nous souhaiterions inclure dans ce texte une dimension internationale de l’objet social.