Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Fabien Lainé
Photo de monsieur le député Philippe Bolo
Photo de monsieur le député Jean-Paul Mattei
Photo de madame la députée Élodie Jacquier-Laforge
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de monsieur le député Sylvain Waserman
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de madame la députée Justine Benin
Photo de monsieur le député Philippe Berta
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bourlanges
Photo de monsieur le député Vincent Bru
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Photo de monsieur le député Bruno Duvergé
Photo de madame la députée Sarah El Haïry
Photo de madame la députée Nathalie Elimas
Photo de madame la députée Nadia Essayan
Photo de monsieur le député Michel Fanget
Photo de monsieur le député Marc Fesneau
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs
Photo de madame la députée Patricia Gallerneau
Photo de monsieur le député Laurent Garcia
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de monsieur le député Cyrille Isaac-Sibille
Photo de monsieur le député Bruno Joncour
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de madame la députée Florence Lasserre
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de madame la députée Aude Luquet
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de monsieur le député Philippe Michel-Kleisbauer
Photo de monsieur le député Patrick Mignola
Photo de monsieur le député Bruno Millienne
Photo de monsieur le député Jimmy Pahun
Photo de monsieur le député Frédéric Petit
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de madame la députée Josy Poueyto
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky

Après l’alinéa 2, insérer les deux alinéas suivants :

« aa) Après le b du I, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« c) Activités dont l’emprise pourrait raisonnablement permettre l’exploitation comme port ou aéroport à usage militaire. ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à étendre le régime des autorisations préalables applicables aux investissements étrangers dans le domaine des activités se tenant sur une emprise à même de pouvoir être utilisée comme port ou aéroport à usage militaire.

Sur le territoire métropolitain et dans les territoires d’outre-mer certains ports et aéroports permettent une utilisation duale civile et militaire. Dès lors, l’assurance de la pleine propriété de certaines de ces infrastructures stratégiques permet d’assurer qu’un investisseur étranger ne puisse, en temps de paix, en modifier sa structure pour la rendre inopérante d’un point de vue militaire ou, au contraire, ne permette à une force hostile d’aménager rapidement un point conquis pour un usage propre à ses matériels militaires.

En effet, des impératifs de construction de ports flottants (Port Mulberry dans le cadre du débarquement de juin 1944 par exemple) à la poldérisation contemporaine de la mer de Chine, l’Histoire stratégique souligne le caractère critique de la possession et de l’aménagement amont des ports et aéroports à usage militaire potentiel – caractère critique par ailleurs pris en compte par de nombreuses nations (à l’instar du « Foreign Investment Risk Review Modernization Act of 2018 » américain). En effet, de la localisation de ces zones existantes ou aménageables dépend l’anticipation des forces à prévoir ou contraindre le déploiement de forces adverses en cas de guerre militaire ouverte ; or dans un milieu international ouvert aux investissements étrangers, cet aménagement pourrait se faire sans surveillance ou frein particuliers hors d’un temps de conflit visible pour ne laisser en entrevoir les conséquences guerrières qu’en temps de conflit ouvert. De même, de manière plus insidieuse, l’aménagement planifié des ports et aéroports forme (du fait des choix de lignes aériennes, de pistes, de tonnage accepté, etc.) la structure logistique de notre économie ; or la connaissance de celle-ci voire sa planification croissante par des puissances étrangères revient à remettre une variable stratégique complexe à celles-ci au risque de mettre en péril notre approvisionnement en cas de conflit déclaré ou à la perturber en tout autre temps.