Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jean-Charles Taugourdeau
Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Après le mot : « concordance », la fin du deuxième alinéa de l’article 1649 quater E du code général des impôts est supprimée.

Exposé sommaire

La législation actuelle contraint les exploitants individuels BNC ou BIC à adhérer à des organismes de gestion agréée - OGA sous peine de voir leur bénéfice imposé sur une base majorée de 25 %.

A cette disposition, déjà inique dans son principe, s’ajoute l’obligation pour les entreprises adhérentes de se soumettre à un contrôle périodique et systématique qui présente toutes les caractéristiques d’un véritable contrôle fiscal et dépasse même la mission que l’administration elle-même serait en mesure d’exercer.

Cette situation est totalement injustifiable car, de leur côté, les entreprises soumises à l’IS (deux millions d’entreprises) échappent à ce contrôle.

Le présent amendement vise donc à supprimer les dispositions en matière d’examen périodique de sincérité réalisés par les OGA.

Dans l’esprit, il propose de mettre fin à une discrimination qui n’a pas lieu d’être, faisant cesser d’une part la présomption de fraude qui pèse à titre particulier sur les exploitants individuels BNC et BIC et d’autre part la mise sous surveillance permanente dont ces contribuables font spécifiquement l’objet.