Fabrication de la liasse

Amendement n°2671 (Rect)

Déposé le vendredi 21 septembre 2018
Discuté
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

La seconde phrase du 2 de l’article 80 duodecies du code général des impôts est supprimée.

Exposé sommaire

Par cet amendement nous proposons de supprimer l’exonération d’impôts sur les parachutes dorés des hauts dirigeants des entreprises.

Nous avons tous en tête les scandales provoqués par le versement de « parachutes dorés » à des hauts dirigeants d’entreprises en cas de rupture de leur contrat ou en retraite malgré des mauvaises performances ou des licenciements. Prenons l’exemple de Michel Combes par exemple. Il a touché 6 millions d’euros après s’être fait débarquer de son poste de PDG d’Altice en novembre 2017, alors qu’il déjà reçu une rémunération de 3,6 millions d’euros pour l’année écoulé. En 2015, il a en plus déjà touché un parachute doré de 7,9 millions d’euros à son départ d’Alcatel après avoir supprimé 10 000 emplois et vendu à Nokia.

Actuellement les dirigeants ou mandataires sociaux quittent une entreprise avec des indemnités de départ, non imposables au titre de l’impôt sur le revenu jusqu’à trois fois le plafond annuel de la sécurité sociale, soit environ 120 000 euros.

Nous proposons donc de supprimer cet avantage fiscal pour les dirigeants et les mandataires sociaux, qui bénéficient de conditions financières de départ souvent démesurées et inscrites dans leur contrat dès l’origine.