Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
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Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Au premier alinéa de l’article 1A de l’ordonnance n° 2005‑722 du 29 juin 2005 relative à la Banque publique d’investissement, le mot : « public » est remplacé par les mots : « qui dispose d’une licence bancaire, ».

Exposé sommaire

Par cet amendement nous souhaitons que la Banque publique d’investissement (BPI) dispose d’une licence bancaire.

En effet, la BPI porte bien mal son nom car ce n’est pas une banque mais une institution financière publique non bancaire. Ses moyens, dix fois plus limités, empêchent d’en faire l’outil financier de la transition écologique et du financement de l’économie réelle. Sans licence bancaire elle ne peut pas créer de la monnaie par des crédits et cela l’empêche de se refinancer auprès de la Banque centrale européenne. L’économiste Gaël Giraud expliquait en 2012 : “Si elle avait été une banque, elle aurait pu emprunter ces quelques dizaines de milliards à la BCE et prêter environ dix fois plus. 300 ou 400 milliards, voilà qui commence à devenir réaliste pour amorcer la grande bifurcation industrielle et sociale dont nous avons besoin (« la transition ») https ://www.cairn.info/revue-projet-2012‑6-page-84.htm

Elle ne peut aujourd’hui que prêter ou investir une quinzaine de milliards d’euros. Cela est d’autant plus problématique que les banques ne remplissent plus leur rôle de financement de l’économie réelle et du long terme.