Fabrication de la liasse

Amendement n°2677 (Rect)

Déposé le vendredi 21 septembre 2018
Discuté
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

L’article L. 3141‑3 du code du travail est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « deux jours et demi » sont remplacés par les mots : « trois jours ».

2° Au second alinéa, le mot : « trente » est remplacé par le mot : « trente-six ».

Exposé sommaire

Par cet amendement nous proposons d’instaurer une sixième semaine de congés payés pour les salariés.

Tout d’abord cela s’inscrit dans un combat historique pour la réduction du temps de travail. Ces réductions du temps de travail journalier, hebdomadaire, annuel (les congés payés) et au long de la vie (la retraite) ont permis la libération des travailleurs et leur ont donné le temps nécessaire pour s’accomplir comme être humain. Ceci est en soi un argument suffisant pour justifier une sixième semaine de congés payés mais ce n’est le seul.

La réduction du temps de travail est aussi un moyen de créer de l’emploi en partageant le temps de travail. On estime ainsi à 350 000 le nombre d’emplois créés par la mise en place des 35 heures, dernière réduction du temps de travail en date. Quelle absurdité que certains s’épuisent au travail quand d’autres sont forcés à l’inactivité.

Ainsi il est nécessaire de renforcer et de faire appliquer réellement les 35 heures et non de réduire leur portée ou de les supprimer comme certains le proposent.

Enfin, à l’heure où l’urgence climatique et la nécessité d’une transition écologique s’imposent, il ne peut plus s’agir de chercher la croissance pour la croissance de manière aveugle comme le promeut cette loi. Il faut se concentrer sur le développement des activités pertinentes grâce à la planification écologique et créer des centaines de milliers d’emplois utiles tout en partageant ce temps de travail.