Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 5 octobre 2018)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin

I. – Après le 1 de l’article 150‑0 D du code général des impôts, il est inséré un 1 bis A ainsi rédigé :

« 1 bis A. L’abattement mentionné au 1 est égal à 100 % si les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis plus de dix ans au moins à la date de la cession sous le respect des conditions suivantes :

« – Les actions, parts, droits ou titres cédés portent sur une PME au sens de l’annexe I du règlement UE n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 ;

« – Les repreneurs sont exclusivement des salariés titulaires d’un contrat de travail depuis cinq ans au moins à la date de la cession ;

« – La cession porte sur plus de 50 % des droits de vote du cédant. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

L’ensemble des acteurs participant à la transmission d’entreprise, et en premier lieu les cédants d’entreprise, se plaignent de la complexité des opérations : difficulté d’identification des repreneurs, complexité des opérations juridiques et financières, multiplicité des intervenants hyperspécialistes, fiscalité lourde, illisibilité de la réglementation sur le cumul emploi/retraite, etc.

La recherche d’un repreneur est un sujet difficile. Pourtant, il arrive que des salariés soient intéressés par la reprise mais ce mécanisme se heurte à un problème de financement. C’est pourquoi, afin que le cédant puisse faire un crédit-vendeur au repreneur et accéder plus facilement au financement de la reprise, il serait intéressant d’exonérer de l’impôt sur les plus-values les titres cédés à cet égard.