Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Michèle Victory

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 12 prévoit de supprimer l’obligation d’un compte bancaire dédié à l’activité professionnelle pour les micro-entrepreneurs réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5000 € pendant deux années civiles consécutives. Selon les termes même de l’étude d’impact du projet de loi, cette obligation est un frein au développement du régime du micro-entrepreneur. Pourtant, avec le développement d’offres bancaires en ligne aux faibles frais et de procédures simplifiées d’ouverture de compte, cette contrainte semble bien légère. De plus, comme le souligne le Conseil d’État dans son avis, cette obligation n’est passible d’aucune sanction et une grande majorité de micro-entrepreneurs en ignorent l’existence. La justification du présent article semble donc basée sur des fondations particulièrement fragiles. Par ailleurs, le groupe Nouvelle gauche considère que le régime de micro-entrepreneur doit être un régime transitoire facilitant la création d’activité et donc que ses aménagement vis-à-vis des autres travailleurs indépendants doivent être contenus.

Il nous semble par ailleurs que cette mesure, qui concernerait 70 % des micro-entrepreneurs, ne facilitera pas les contrôles des administrations en cela qu’elle ne permettra pas une distinction claire entre ce qui relève du patrimoine privé et du patrimoine professionnel.

Ainsi, il est proposé de supprimer cet article.