Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Isabelle Valentin

Après le deuxième alinéa de l’article L. 312‑1‑3 du code monétaire et financier, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les établissements de crédit sont tenus d’accorder des crédits aux personnes morales qu’elles ont accompagnées et qui se trouvent en situation de fragilité financière, à hauteur de 50 % des frais bancaires incluant les intérêts et montants des commissions supportés par ces personnes morales depuis qu’elles recourent à un de ces établissements pour se financer. »

Exposé sommaire

Ce projet de loi vise à relever un défi majeur, celui de la croissance des entreprises, à toute phase de leur développement, pour renouer avec l’esprit de conquête économique.

Il s’agit entre autre d’aider les entrepreneurs qui doivent pouvoir rebondir plus facilement.

C’est pourquoi cet amendement reprend l’initiative de Monsieur Jean-Charles Taugourdeau, qui a déposé une proposition de loi visant à instituer un fonds bancaire de garantie pour les entreprises en difficulté.

La France compte 3,2 millions de PME, soit 99,9 % des entreprises. Elles représentent 52 % de l’emploi salarié. Elles réalisent 38 % du chiffre d’affaires, 49 % de la valeur ajoutée et 43 % de l’investissement. Leur développement doit donc devenir la colonne vertébrale de notre stratégie économique. Si la France dispose de champions mondiaux, la taille des TPE, PME, ETI françaises reste néanmoins réduite par rapport à nos principaux partenaires, en particulier allemands. Il est indispensable que nos entreprises puissent trouver les financements nécessaires au développement de leurs projets.

Très légitimement, de plus en plus de dirigeants de TPE, PME, ETI estiment que la situation économique a des impacts négatifs importants sur les conditions d’accès au crédit. La France est clairement, aujourd’hui, confrontée à un risque de fragilisation du système de financement des entreprises, et plus particulièrement des TPE, PME et ETI. Or, l’accès au crédit est un sujet crucial lorsque des difficultés apparaissent et c’est souvent à ce moment précis que les banques cessent de prêter.

S’il existe par des dispositifs permettant aux entreprises de recevoir des crédits après examen de leur situation particulière, ceux-ci ne sont pas suffisants. Surtout, ils ne permettent pas de répondre de manière rapide à une difficulté de trésorerie.

Dans la perspective d’améliorer le financement des entreprises, et amendement vise donc à faciliter l’accès au crédit des PME lorsque des difficultés se font ressentir dans leur trésorerie à hauteur de 50 % du montant rapporté à l’établissement bancaire par l’entreprise (frais financiers, intérêts emprunts…).