Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 22 octobre 2018)
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
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Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
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Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
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Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Benoit Potterie
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de monsieur le député Gwendal Rouillard
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Jean-Bernard Sempastous
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Olivier Véran
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de monsieur le député Saïd Ahamada

I. – Après l’alinéa 20, insérer l'alinéa suivant :

« 15° bis À la trente-cinquième ligne, colonne C, le montant : « 34 600 » est remplacé par le montant : « 49 600 » ;

II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« VII. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »

Exposé sommaire

Le projet en faveur du sport de la majorité présidentielle souhaite augmenter de 3 millions le nombre de pratiquants sportifs d’ici 2022. Cet objectif peut être atteint en aidant le mouvement sportif à se moderniser et à diversifier ses pratiques mais aussi en soutenant les collectivités locales dans leur effort de développement des équipements mis à disposition des clubs et de leurs pratiquants.

La taxe sur les paris sportifs contribue au financement du sport avec un prélèvement de 1.8 % sur les mises engagées. Ce prélèvement est affecté au Centre National pour le Développement du Sport qui finance le mouvement sportif dans tous les territoires. En 2017, cette taxe aurait dû rapporter 83 millions d’euros au CNDS. Mais avec le plafonnement de la taxe, cette somme a été réduite de moitié.

Le marché des paris sportifs en France est en pleine expansion ces dernières années. Pour l’ensemble des paris sportifs (en ligne et en dur), le montant global en 2017 était de 4.6 milliards d’euros. En 2018, une hausse sensible a également été enregistrée avec un montant atteignant 6 milliards d’euros. Le seul marché des paris en ligne augmente chaque année de 30 % et atteignait plus de 2.1 milliards d’euros en 2017. Une augmentation du plafond de la taxe sur ces paris qui n’existeraient pas sans le sport serait un signal positif et légitime pour le mouvement sportif.

La dynamique des taxes affectées au sport et l’augmentation de leur plafond affirmerait davantage la position de l’État en partenaire des collectivités locales et des clubs pour mener à bien cet enjeu de faire de la France une « Nation sportive » et en développant les équipements sportifs de proximité.

Cet amendement vise donc à augmenter de 15 millions d’euros le plafond de la taxe de 1,8 % sur les paris sportifs, taxe dirigée vers le Centre national pour le développement du sport (CNDS) en n’affectant aucunement les recettes de l’État qui tire des revenus croissants grâce au marché des paris sportifs.

Pour 2019, les 15 millions dégagés serviront à abonder la ligne budgétaire destinée notamment au soutien des nouvelles pratiques. C’est une logique saine et efficiente que les progrès économiques du sport professionnel puissent permettre de financer le sport amateur, pilier de l’excellence du sport professionnel français.

Cet amendement, conjointement avec l’amendement destiné à déplafonner la « taxe Buffet », aura pour effet positif de porter le budget du ministère des sports au niveau atteint en 2017 et 2018, pics historiques, montrant ainsi que l’État fait du développement du sport pour tous une véritable priorité.