Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sacha Houlié
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de monsieur le député Jean-Baptiste Moreau
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Florent Boudié
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Christophe Arend
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Anne-Laurence Petel
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de monsieur le député Stéphane Trompille
Photo de monsieur le député Fabien Matras
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de madame la députée Blandine Brocard
Photo de monsieur le député Buon Tan
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de monsieur le député Pierre Person
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de monsieur le député Anthony Cellier
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Valéria Faure-Muntian
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de monsieur le député Hugues Renson
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Photo de monsieur le député Hervé Berville
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Mickaël Nogal
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Sophie Errante
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Agnès Thill
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de monsieur le député Grégory Galbadon
Photo de monsieur le député Christophe Euzet
Photo de madame la députée Stéphanie Do
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Cécile Muschotti
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Pont
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac

I. – Le 1 de l’article 195 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au a, après la première occurrence du mot : « seuls » sont insérés les mots : « , à la suite d’un divorce, du fait d’un célibat, ou en raison du décès de leur conjoint » ;

2° Après le même a, il est inséré un a bis ainsi rédigé :

« a bis) Vivent seuls, en raison du décès du conjoint, et déclarent un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à vingt-quatre mille euros dans une limite de cinq années à compter de la déclaration de décès du conjoint ; » ;

3° Au b, après la première occurrence du mot : « seuls, sont insérés les mots : « à la suite d’un divorce, du fait d’un célibat, ou en raison du décès de leur conjoint » ;

4° Après le même b, il est inséré un b bis ainsi rédigé :

« b) bis Vivent seuls, en raison du décès du conjoint, et déclarent un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à vingt-quatre mille euros dans une limite de cinq années à compter de la déclaration de décès du conjoint ; ».

II. – Les pertes de recettes pour l’État sont compensées à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 175 et 575 A du code général des impôts. 

Exposé sommaire

La suppression, en 2008 par le gouvernement de François Fillon de la demi-part fiscale accordée au conjoint veuf ou à la conjointe veuve, est à l’origine de nombreuses difficultés pour les Français les plus modestes.

En effet, alors qu’elles sont frappées par un drame familial résultant dans la perte de l’époux ou de l’épouse, les personnes concernées se retrouvent immédiatement affectées par la perte d’un avantage fiscal acquis lors de l’union civile contractée. Cette redéfinition brutale du quotient familial a pour effet d’augmenter l’imposition de ces Français qui subissent alors une double perte. Pour certains d’entre eux-mêmes, les faibles pensions versées acquises génèrent une entrée dans l’imposition sur le revenu et l’assujettissement à d’autres impôts locaux ou redevances.

L’ancienne majorité parlementaire a entrepris en 2014, sans y parvenir, de pallier les difficultés de cette suppression. Ainsi, l’article 195 du code général des impôts prévoient désormais l’octroi d’une demi-part sous réserve que le conjoint survivant ait élevé et eu la charge d’un enfant les cinq années précédant l’imposition.

Toutefois, la réintroduction de la demi-part sans distinction n’est pas souhaitable. Il s’agit d’un dispositif trop coûteux et qui ne cible pas les ménages qui ont réellement besoin en raison de la précarité de leur situation.

Aussi, plus que le rétablissement de la demi-part des veufs et des veuves, il est proposé de créer une assurance contre le veuvage. Celle-ci aurait pour effet d’assurer une période de transition durant laquelle le foyer fiscal disposant d’au minimum deux parts, bénéficierait temporairement d’un minimum d’une part et demie (assurance veuvage) avant de revenir à un régime d’une part. Naturellement, ce dispositif ne saurait être généralisé et vise principalement les ménages les plus modestes.

Plus spécifiquement, il est donc proposé d’instaurer un bénéfice d’une demie part pour les veufs ou les veuves à compter du décès du conjoint à la double condition :

– d’une durée maximale de bénéfice de 5 ans, le temps de préparer un rebond et, pour les familles, d’organiser la vie nouvelle sans l’être perdu,

– d’avoir un revenu fiscal de référence inférieure à 24.000 euros annuels soit 2.000 euros par mois, pour cibler les plus nécessiteux.