Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 18 octobre 2018)
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Claude de Ganay

Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :

« a bis) Le premier alinéa du I est complété par une phrase ainsi rédigée : « Une disproportion de 15 % est admise entre le produit de la taxe et les dépenses susmentionnées. » ; »

Exposé sommaire

De nombreuses jurisprudences ont fragilisé la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), entraînant des annulations de taux et mettant en difficulté le financement du service public de gestion des déchets.

Ainsi, le Conseil d’État a rappelé que seule est admise une disproportion limitée entre les recettes de la TEOM et le coût du service public de gestion des déchets.

Toutefois, la notion de disproportion limitée est difficile à appréhender et laisse planer une incertitude pour les collectivités. Le présent amendement vise donc à préciser la notion de disproportion.

En outre, lors d’un arrêt récent ( Conseil d’État (31 mars 2014 n° 368111, 368123 et 368124, Société Auchan France), le Conseil d’État est venu préciser les dépenses pouvant être couvertes par la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Cet amendement a donc également pour objectif de clarifier opérationnellement les dépenses pouvant être couvertes par la TEOM en prévoyant que le produit de la TEOM perçu par la collectivité ne peut être supérieur de 15 % aux dépenses engagées par la collectivité pour financer le service de collecte et de traitement des déchets.