Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 23 octobre 2018)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement s’oppose à la désindexation du montant de la contribution à l’audiovisuel public sur l’inflation et à la limitation des avances à l’audiovisuel public.

En effet, l'article 35 vise à désindexer le montant de la contribution à l’audiovisuel public de l’inflation, ainsi qu’à limiter les avances à l’audiovisuel public. L’exposé sommaire de l’article le justifie par la “transformation de l’audiovisuel (qui) permettra de stabiliser l’an prochain le montant de la contribution à l’audiovisuel public pour la première fois depuis dix ans”.

En réalité, les équipes de Radio France et de France télévision sont mises sous pression depuis plusieurs années. Des chaînes d’utilité publique, comme France Ô et France 24 disparaîtront prochainement. Les journalistes sont contraint·e·s de faire plus ou autant avec beaucoup moins de moyens. Les journalistes sont formés au montage, en vue d’assurer l’intérim des technicien·ne·s qui ne seront pas remplacé·e·s.

Le mépris que le Président de la République a affiché à l’égard de ces chaînes, parlant de “honte de la République”, a donc des conséquences budgétaires, à un moment crucial, celui de la transformation de l’offre TNT vers une utilisation numérisée des contenus.

A l’avenir, il serait, par exemple, judicieux que les chaînes soient propriétaires des droits d’auteurs des productions qu’elles diffusent. Cela réclame un investissement initial d’importance ! Il est donc nécessaire d’accompagner le service public de l’audiovisuel, plutôt que d’en assécher les finances et partant d’amenuiser toutes chances de transformation.