Fabrication de la liasse
Retiré
(mercredi 17 octobre 2018)
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de madame la députée Fadila Khattabi
Photo de madame la députée Brigitte Bourguignon
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de monsieur le député Laurent Saint-Martin
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Michel Delpon
Photo de madame la députée Monique Limon
Photo de monsieur le député Damien Pichereau
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de madame la députée Séverine Gipson
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de madame la députée Christine Le Nabour
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Benoit Potterie
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de monsieur le député Fabien Matras
Photo de monsieur le député Thierry Michels
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de madame la députée Audrey Dufeu
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de madame la députée Michèle de Vaucouleurs
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte

I. – Après l’article 200 terdecies du code général des impôts, il est inséré un article 200 terdecies A ainsi rédigé :

« Art. 200 terdecies A. – Les abondements en droits complémentaires du compte personnel de formation, prévus par le II de l’article L 6323‑4 du code du travail, lorsqu’ils sont financés par le titulaire du compte lui-même, lui ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égal à 50 % des sommes versées dans la limite d’un plafond annuel de versement égal à 12 000 euros.

« Le contribuable doit être fiscalement domicilié en France au sens de l’article 4 B et en mesure de présenter, à la demande de l’administration fiscale, une attestation de formation. »

 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à instaurer une « réduction d’impôt » formation pour les titulaires d’un compte personnel de formation (CPF) qui font le choix de l’abonder pour pouvoir suivre une formation professionnelle. Il s’agit d’un dispositif incitatif ayant vocation à encourager cet investissement personnel au caractère stratégique, tant pour l’individu que pour la France qui souffre d’une pénurie des compétences et forme deux fois moins d’actifs que les pays voisins. Or les pays de l’Union européenne en pointe dans la formation ont tous été plus loin en instaurant avec succès un « crédit d’impôt ».

Ce mécanisme simple, attractif et lisible est à la main des individus pour encourager leur engagement dans une démarche de renforcement de leur employabilité. Il intervient en complément du CPF rénové par la présente loi, afin de faciliter son activation.

Le plafond global des dépenses est fixé, dans une limite annuelle, à 12 000 euros. Cela permet aussi d’encourager les individus à poursuivre des formations longues.

Il pèse de manière raisonnable sur les finances publiques au regard des enjeux de croissance et d’attractivité en France liés à son déficit de compétences, et va permettre de capitaliser sur une augmentation à terme du PIB rendue possible par l’augmentation de l’accès à la formation.