Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 6 novembre 2018)
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Jacques Cattin

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 76 prévoit une augmentation de la redevance pour pollutions diffuses de 50 millions d’euros en 2019 pour un rendement actuel de 140 millions d’euros. Ce montant est prévu pour accélérer la conversion à l’agriculture biologique dans le cadre du plan « Ambition bio ».

Cette augmentation de la redevance entraine une augmentation des charges pour les exploitants agricoles qui risque de leur apporter de nouvelles difficultés au vu de la conjoncture actuelle.

La loi sur l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire impose aux agriculteurs un certain nombre d’obligations nouvelles en matière de production biologique. Une nouvelle augmentation de leurs charges ne paraît pas souhaitable.

En effet, il ne peut être demandé aux agriculteurs d’investir dans des solutions alternatives à l’utilisation de produits phytosanitaires sur leurs exploitations et accroitre leurs charges dans le même temps.

De plus, le président de la République s’était engagé dans son discours de Rungis à ne jamais imposer de mesures couteuses aux agriculteurs avant que des alternatives efficientes n’aient été trouvées en termes de baisse de l’utilisation des produits phytosanitaires.

Pour relever le défi Ecophyto II+, il serait souhaitable d’accompagner et de soutenir la transition et non de l’imposer sèchement aux producteurs.