Fabrication de la liasse
Non soutenu
(vendredi 16 novembre 2018)
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Patricia Gallerneau
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Éric Alauzet
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de madame la députée Jeanine Dubié

I. – Le A de l’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un 4° ainsi rédigé :

« 4° Les prestations relatives à la réparation et au réemploi des biens meubles ».

II. – La perte de recettes pour l’État résultant du I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

III. – Le présent article est applicable sous réserve de la transposition de la directive 2018/0005 du conseil du 18 janvier 2018 modifiant la directive 2006/112/CE en ce qui concerne les taux de taxe sur la valeur ajoutée.

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objet de fixer un taux de TVA réduit de 5,5 % sur le réemploi et la réparation. Encourager la réparation permet de réduire les émissions de carbone liées à la production et au transport des biens neufs souvent produits dans d’autres pays du monde. Ce taux réduit favorise la création d’emplois liés à la réparation qui sont non délocalisables.

Cette réduction poursuit également un objectif social : la réparation est souvent l’œuvre de personnel non-qualifié, qui a généralement du mal à trouver un emploi dans une économie de services telle qu’elle s’est développée en France. Cet amendement s’inscrit dans la stratégie nationale de l’économie circulaire voulue par le gouvernement.