Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF1112

Déposé le vendredi 2 novembre 2018
Discuté
Retiré
(mercredi 7 novembre 2018)
Photo de madame la députée Dominique David
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Dominique Da Silva
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Nadia Hai
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Catherine Osson
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Pont
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin

I. – À l’alinéa 6, substituer aux mot :

« deux »

le mot :

« un ».

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Le crédit d’impôt pour le rachat du capital d’une société par ses salariés, prévu à l’article 220 nonies du CGI, est faiblement utilisé : en 2014, 70 entreprises ont bénéficié de ce dispositif contre 59 en 2015 et 63 en 2016. Pourtant, chaque année, des milliers de petites entreprises existantes ne sont pas transmises faute d’avoir pu trouver un repreneur, malgré la volonté des dirigeants de les transmettre.

De plus, environ 24 % des dirigeants de PME déclarent avoir l’intention de céder leur entreprise dans les deux prochaines années. Le nombre important de ces cessions est directement lié à la pyramide des âges.

Par ailleurs, les reprises d’entreprises par les salariés concernent 30 % des reprises et doivent être encouragées car elles affichent des taux de pérennité plus importants.

C’est pourquoi nous proposons d’élargir le vivier de repreneurs potentiels, en assouplissant les conditions d’éligibilité au crédit d’impôt pour le rachat des entreprises par leurs salariés. 

Pour ce faire, cet amendement propose d’abaisser à une année l’exigence minimale de présence d’un salarié dans une entreprise pour qu’il puisse bénéficier du crédit d’impôt dans le cadre du rachat de la société.

Le seuil abaissé à une année d’ancienneté, permettra également de maintenir le dispositif anti-abus et d’éviter les contrats de «  complaisance  » d’un repreneur qui négocierait un contrat de travail avec le cédant uniquement dans le but de bénéficier du crédit d’impôt.