Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 26 octobre 2018)
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
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Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
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Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
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Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
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Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Franck Marlin
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Constance Le Grip

Après l’alinéa 1, insérer les trois alinéas suivants :

« 1° A Après l’article L. 162‑1‑13, il est inséré un article L. 162‑1‑13‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 162‑1‑13‑1. – Afin d’améliorer le parcours de soins, pour des patients atteints de pathologies chroniques, la prise en charge par l’assurance maladie obligatoire des prestations mentionnées aux articles L. 162‑1‑7, L. 162‑5, L. 162‑9, L. 162‑12‑2, L. 162‑12‑9, L. 162‑14, L. 162‑14‑1, L. 162‑16‑1, L. 162‑22‑1, peut donner lieu, par dérogation aux mêmes articles, à une rémunération forfaitaire, lorsque les professionnels exercent dans le cadre de structures coordonnées.

« Les modalités en sont définies par l’accord conventionnel interprofessionnel mentionné à l’article L. 162‑14‑1 ». »

Exposé sommaire

Mettre en place un forfait pour les pathologies chroniques, uniquement pour les établissements, n’a pas de sens notamment pour une pathologie comme le diabète, dans la mesure où les malades sont suivis au domicile pour au moins 90 % de leur parcours.

Demander à l’hôpital de coordonner un parcours comme celui-ci manquera d’efficience, et ne rendra pas les services attendus, qui sont ceux « d’un juste soin au bon endroit ».

Il s’agit d’une position non seulement défavorable à une bonne organisation des parcours, mais aussi très défavorable en termes d’image vis-à-vis des médecins de ville qui ne comprendront pas, que ce premier pas dans le financement forfaitaire de pathologies chroniques, tout particulièrement l’éducation thérapeutique, ne concerne exclusivement que les établissements.

Cet amendement propose donc que cette disposition soit étendue aux professionnels libéraux et qu’ainsi, dans le cadre d’un accord conventionnel interprofessionnel, il soit prévu une rémunération forfaitaire, « dans le but d’améliorer le parcours de soins, pour des patients atteints de pathologies chroniques, lorsque les professionnels exercent dans le cadre de structures coordonnées », et permettre ainsi l’accès de la médecine de ville à l’éducation thérapeutique.