Fabrication de la liasse

Amendement n°AS298

Déposé le vendredi 12 octobre 2018
Discuté
Rejeté
(mardi 16 octobre 2018)
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Catherine Kamowski
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad

I. – Le II de l’article L. 242‑1 du code de la sécurité sociale est complété par un 8° ainsi rédigé :

« 8° Les cadeaux et bons d’achat, attribués par les comités d’entreprise ou les entreprises en l’absence de comité d’entreprise à un même salarié au cours d’une année à l’occasion d’événements, qui ne dépassent pas 5 % du plafond mensuel de la sécurité sociale. »

II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

L’objectif de cet amendement est de sécuriser dans un cadre législatif une tolérance administrative issue de la lettre ministérielle du 12 décembre 1998 et de la lettre circulaire ACOSS n° 2011‑24 du 21 mars 2011, invalidée par un arrêt de la Cour de Cassation du 30 mars 2017, qui consiste au non assujettissement aux cotisations sociales des bons d’achat et cadeaux au cours d’une année civile pour un montant plafond équivalent à 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale soit 166 € en 2018.

Dans l’esprit de la loi PACTE qui est d’intéresser les salariés aux résultats de l’entreprise, les chèques-cadeaux récompensent les salariés, et en particulier ceux qui ont un bas salaire. Cette reconnaissance est un moyen de les fidéliser et de les garder dans l’entreprise à un moment où les entreprises peinent à recruter et à garder leur personnel.