Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 17 octobre 2018)
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 3, après les mots : « contributions mentionnées au I de l’article L. 241‑13 », insérer les mots : « ou de toute mesure de crédit d’impôts ».

Exposé sommaire

Il n’y a que 500 actions par an contre le travail illégal pour 2,8 millions de cotisants. Les cotisations aux complémentaires retraites ne font quasiment l’objet d’aucun contrôle. La reprise du RSI par le général va générer un affaiblissement des contrôles, et c’est la Cour des comptes qui le dit. Déjà en 2014 elle prévenait que les évolutions économiques mondiales induisaient des nouvelles formes de fraude : « La fraude transnationale, la sous-traitance en cascade, les faux statuts, les circuits de financement occultes compliquent la tâche des agents chargés du contrôle des cotisations ».
Alors pourquoi relâcher la pression du point de vue des sanctions ?
C’est pour faire face à cette situation bancale qui fait perdre 20 milliards par an à la sécurité sociale que nous souhaitons, à l’heure où le gouvernement multiplie les « cadeaux » aux entreprises, ajouter aux sanctions en cas de fraude la perte des crédits d’impôts.