Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 12 novembre 2018)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
ProgrammesAutorisations d’engagement suppl. ouvertesAutorisations d’engagement annuléesCrédits de paiement suppl. ouvertsCrédits de paiement annulés
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local0-60 537 3010-45 836 963
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières0-30 275 5020-14 852 981
Facilitation et sécurisation des échanges0-28 677 1030-23 492 557
Fonction publique0-6 369 7770-5 817 499
TOTAUX0-125 859 6830-90 000 000
SOLDE+125 859 683+90 000 000
Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons de mettre fin à la saignée dans les moyens humains et financiers des administrations fiscales, alors même que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales devrait enfin devenir une priorité ! Le Gouvernement souhaite ainsi annuler 90 millions d’euros de crédits de paiement dont 13 millions de crédits de personnel (dits titre II). Quand on regarde dans le détail, on remarque que le Gouvernement annule notamment des crédits de personnel équivalant à 185 emplois en moins pour les services publics fiscaux locaux (programme 156).

L’heure est grave. Pour 2019, il est encore prévu une baisse des effectifs de 1 673 emplois (après - 1 600 emplois dans la loi de finances initiale pour 2018). Le Gouvernement prétend que la lutte contre la fraude fiscale est une de ses priorités alors qu’il procède à des coupes brutales et constantes dans les effectifs de ceux qui sont chargés de faire les contrôles ! 

Les effectifs des différentes administrations de Bercy (finances publiques, douanes, Insee, répression des fraudes, fonctions centrales) ont déjà perdu plus de 22 % de leurs effectifs depuis 2002, passant de 187 500 agents en 2002 à 145 000 agents fin 2015. Les effectifs des finances publiques ont perdu à eux seuls 35 000 postes entre 2002 et fin 2016 (selon François Xavier Ferrucci, secrétaire général de Solidaires finances publiques).

La réserve de précaution ne doit pas être utilisée pour faire toujours plus d’austérité de façon masquée ! Nous demandons par cet amendement au Gouvernement de revenir sur les annulations de crédits de cette mission.