Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Au deuxième alinéa de l’article L. 1471‑1 du code du travail, les mots : « douze mois » sont remplacés par les mots : « cinq ans ».

Exposé sommaire

Les délais de recours devant le conseil des prud’hommes n’ont cessé d’être raccourcis ces dernières années pour répondre aux préoccupations des organisations patronales.

La loi de sécurisation de l’emploi de juin 2013 a abaissé de cinq à deux ans le délai de prescription pour intenter une action en contestation de la rupture de son contrat de travail, rendant l’accès au juge prud’homal toujours plus difficile pour les salariés. Plus récemment, les ordonnances Travail de 2017 ont abaissé ce délai à 12 mois. Ce délai bien trop court ne garantit plus l’accès des salariés au juge du travail.

A travers cet amendement, il est donc proposé de rétablir le délai de prescription à cinq ans afin de garantir le recours au droit par les salariés.