- Texte visé : Texte n°1396, adopté par la commission, sur le projet de loi, adopté par le Sénat de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice (n°1349)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code pénal
Au second alinéa de l’article 723‑3 du code procédure pénale, le mot : « maintenir » est remplacé par le mot : « sauvegarder ».
Le présent amendement a pour objet de modifier l’article 723‑3 du code de procédure pénale, lequel défini la modalité des permissions de sortir d’un détenu.
A cet effet, il est prévu que le prisonnier peut s’absenter pour maintenir ses liens familiaux. Les auteurs de cet amendement regrettent cette formulation minimaliste qui ne donne pas la pleine mesure de ce que peuvent être les nécessités familiales, parfois très différentes d’un contexte à l’autre.
En 2014, selon les dernières données disponibles, relayées par l’Observatoire Internationale des Prisons, 48 481 permissions ont été accordées. Leur nombre a diminué de 22 % par rapport à 2010, traduisant une certaine réserve des magistrats alors que le taux d’évasion lors de permissions de sortir est de manière constante très faible : il est de l’ordre de 0,5 %.
Cet amendement a pour objet d’élargir le spectre des permissions octroyées pour raisons familiales, afin que le détenu puisse conserver un véritable lien avec sa famille, ce qui à terme, facilitera sa réinsertion.