- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice (n°1349)., n° 1396-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 180, insérer l’alinéa suivant :
« Afin de favoriser l’insertion professionnelle des détenus, il est proposé une expérimentation sur une période de 3 ans, visant à mettre en place des associations au sein des tribunaux de grande instance ayant pour mission de bâtir les projets de sortie en fin de peine et d’aménagement de peine, et d’aider les détenus à construire leur parcours d’insertion professionnelle. »
Le développement du travail pénitentiaire souffre d’une difficile coordination entre les différents acteurs intervenant dans ce domaine : Justice, entreprises, Pôle emploi, missions locales, administration pénitentiaire et services pénitentiaires d’insertion et de probation.
La mise en place de structures telles que le Groupement pour l’emploi des probationnaires, qui intervient notamment dans les établissements pénitentiaires du département de la Loire, apparaît particulièrement pertinente pour améliorer la coordination entre les différents acteurs.
En effet, cet organisme a pour objectif de bâtir les projets de sortie en fin de peine et d’aménagement de peine et d’aider le détenu à construire son parcours d’insertion professionnelle.
Les signalements vers le GREP sont faits par les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation que ce soit en milieu ouvert ou fermé et les juges d’application des peines sont informés de la mise en œuvre du parcours professionnel.
Ce type de dispositif étant particulièrement pertinent pour favoriser l’insertion professionnelle des détenus à leur sortie de détention, il est proposé d’expérimenter la mise en place de telles structures dans plusieurs ressorts de tribunaux de grande instance sur une période de 3 ans.