Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson

Compléter la deuxième phrase de l’alinéa 22 par les mots :

« , étant précisé qu’aucun des éléments collectés par ces techniques et durant ce délai ne pourra fonder ladite autorisation ».

Exposé sommaire

L’article 29 a pour objet d’unifier le régime juridique applicable aux techniques spéciales d’enquête. Il ouvre également la possibilité de recourir à ces techniques spéciales d’enquête pour les crimes, et plus seulement aux seules infractions relevant de la criminalité et la délinquance organisées. Cet article va étendre au droit commun des techniques d’enquête réservées aujourd’hui à la lutte contre la criminalité organisée. Ces mesures sont attentatoires aux libertés fondamentales.

Ainsi, par exemple, l’article 29 prévoit qu’en cas « d’urgence » (dont la notion est floue), les techniques spéciales d’enquête peuvent être autorisées par le procureur de la République sans autorisation préalable (et seulement dans un délai de 24h) du juge des libertés et de la détention.

C’est la raison pour laquelle cet amendement vise préciser que les éléments collectés pendant ce délai de 24h ne peuvent fonder l’autorisation a posteriori par le juge des libertés et de la détention.