Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Stéphane Demilly
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Maurice Leroy
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de monsieur le député Francis Vercamer

A la fin du troisième alinéa de l’article 7 du code de procédure pénale, les mots : « se prescrit par trente années révolues à compter de la majorité de ces derniers » sont remplacés par les mots : « est imprescriptible ».

Exposé sommaire

Cet amendement appelle le Gouvernement à reconsidérer le sujet majeur qu’est celui de la prescription pour les crimes commis sur mineurs. A ce jour, seuls les crimes contre l’humanité bénéficient de l’imprescriptibilité. Il est nécessaire de rouvrir le débat sur cette question fondamentale. Cet amendement d’appel a pour objectif de replacer au cœur des débats un sujet majeur et pour lequel la loi n’est pas suffisamment satisfaisante. Les crimes commis sur enfant, qu’il s’agisse de meurtre, d’acte de barbarie, de torture, de viol ne devraient jamais être oubliés ni prescrits. Il est nécessaire d’offrir à ces victimes la possibilité d’ester en justice à n’importe quel moment et ainsi de prendre en compte les traumatismes consécutifs, tels que celui de l’amnésie traumatique, conséquence d’une violence telle que celle-ci a été l’unique voie pour permettre à la victime de survivre au crime.

Il est de notre devoir de restituer aux victimes leurs droits. Elles ont déjà vécu l’indicible, la loi doit leur permettre de faire entendre leur voix et de mettre fin à une impunité injustifiée et indigne de notre état de droit.